On distingue 5 types d'autoformation :

• Autoformation intégrale : synonyme d'autodidaxie, elle vise à apprendre un métier, un savoir-faire, quelque chose de précis de manière indépendante.
• Autoformation existentielle : À la différence de l’autodidacte qui apprend dans un rapport d’utilité extérieure (apprendre un métier, un savoir-faire…), l’autoformation existentielle vise à user de sa propre expérience pour son développement personnel. Elle dépasse donc du cadre de la formation professionnelle et nous sommes ici au niveau de l’éducation permanente.
• Autoformation éducative : Il s’agit d’apprendre au sein d’un dispositif de formation, Formation Ouverte et A Distance (FOAD), Atelier de Pédagogie Personnalisée (APP)… tout en développant son autonomie.
• Autoformation sociale : Il s’agit d’apprendre par le biais des réseaux sociaux constitués (ex : les cercles d’études) en dehors des systèmes de formation formalisés.
• Autoformation cognitive : Il s’agit du rapport à la métacognition « apprendre à apprendre ». L’intérêt est porté sur la manière dont la personne réalise son propre apprentissage. C’est une sorte de méthodologie de l’apprentissage individuel.

Ce qu'on peut en dire avec le métier de développeur, c'est que la formation est un mélange de ces quatre premiers type :

• le développeur doit apprendre par soi-même : autoformation intégrale. Elle est indispensable.
• mais aussi tout au long de sa vie, en permanence : autoformation existentielle. Elle est nécessaire pour la veille informatique au minimum, voir élargir ses compétences numériques (ou juridique en rapport avec le numérique) afin d'élargir le socle de compétences.
• des formations (officielles) sont disponibles mais pas indispensables : Autoformation éducative
• on apprend aussi en groupe, même avec des inconnus (hackaton, jam, ...) : Autoformation sociale