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Le public âgé est la cible préférée des BU santé. « Les personnes de plus de 50 ou de 60 ans qui cherchent à se soigner avec des méthodes alternatives », précise Arthur*, un ancien rédacteur. Pour les trouver, « il faut des bases de données avec des leads de qualité ».
Ces « leads », des adresses mails de clients potentiels couplés à leurs centres d'intérêts, sont principalement collectés via l'achat d'espaces publicitaires à des plateformes comme Google et Facebook. D'autres sont récupérés par l'implication de sites de pétitions en ligne (comme Leslignesbougent.org, qui appartient à la galaxie Laarman) ou de prestataires extérieurs (par exemple MesOpinions.com). Enfin, des publicités natives sont également diffusées sur des médias de référence, comme Le Monde.
Tout ce business dégueulasse découle des données personnelles exploitées sans consentement.
L'arnaque consiste aussi à ce que ces sociétés puissent être crée, modifiée ou supprimée selon les besoins. « L'Alliance » derrière n'est pas inquiétée.