Cela traduit une forme d’épuisement du débat démocratique : la Convention citoyenne pour le climat a eu beau demander « un moratoire sur la 5G », cette proposition a été balayée d’un revers de la main. Quant aux cahiers de doléances rédigés à la fin de la crise des Gilets jaunes, ils ont été archivés – fin de l’histoire. Résultat, la perspective de la discussion démocratique suscite une forme de désillusion, de désenchantement. La production d’idées ne suffit pas. Ça n’est pas juste en jetant son téléphone que la donne va changer.