En parlant de l'université
Mon expérience universitaire démontre que les organisations qui sont censées nous servir d’élite intellectuelle sont tout autant corrompues et dénuées de l’imagination qui est pourtant le cœur de leur mission.
Et de l'utilisation de plateformes privées
Bon nombre de militants écologistes se regroupent désormais sur des plateformes publicitaires comme Facebook ou Google qui cherchent à privatiser l’information et les espaces de discussions en nous poussant à la consommation.
Cela me semble être un argument tout à fait recevable:
Le parallèle avec l’écologie est troublant à l’heure où la doxa politique consiste à concilier écologie et consumérisme. L’écologie de marché est promue comme une solution exactement de la même manière que l’open source était vu comme une manière pour le logiciel libre de s’imposer.
Nul besoin d’être prophète pour prédire que le résultat sera identique, car il l’est déjà : une situation aggravée, mais perçue comme acceptable, car le combat fait désormais partie du passé. Les militants restants forment une arrière-garde décatie.
Le marché des compensations carbone, qui produit plus de pollution que s’il n’existait pas tout en autorisant les plus gros pollueurs à s’acheter une conscience, n’est que le premier de nombreux exemples. L’absurde hypocrisie des entreprises de se prétendre « écologiques » ou « vertes » en est une autre. En vérité, il n’y a pas de compromis à faire avec l’économie consumériste, car elle est la racine du mal qui nous ronge.