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Les petits plaisirs que l'on prend avec nos outils.
Pour d'autres, ce sont les lettres et autres papiers que l'on recoit (plus).
Ici, il est question des procédures administrative sur papier, dont un sceau nommé « hanko ».
Si des progrès ont été faits dans le privé, l’administration a connu de véritables mouvements de résistance, portés par des fonctionnaires attachés aux supports physiques. Les élus du département de Yamanashi, connu pour sa production d’hankos finement gravés, ont accusé le ministre de s’attaquer à un « symbole du Japon ».
Le sceau est en usage au Japon depuis près de deux mille ans. Un débat eut lieu pendant l’ère Meiji (1868-1912), marquée par l’introduction de pratiques occidentales, pour savoir s’il fallait y renoncer au profit de la signature. Le sceau a été conservé. Un système national d’enregistrement et de certification a été établi. Depuis, chaque entreprise et chaque citoyen en possède au moins un.
La résistance peut s'expliquer par le ressenti des japonnais:
la persistance d’une perception négative des processus numériques, jugés impersonnels. Les gens apprécient les processus analogiques, considérés comme faisant partie de la culture, témoignant concrètement de l’attention portée à la tâche et permettant des ajustements mineurs